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Friday, September 21, 2007

 

British Airways: supporting torture

Mouvement International Anti-Corridas
www.iwab.org
IMAB@...
Ami(e)s,
Le 13 septembre nous avons envoyé une lettre à British Airways après
découvrir qu'ils font publicité de la barbarie du taureau de la
vega/Tordesilles, bien comme taureaux de alba, etc.. dans sa page web.
Vous pouvez vérifier dans le lien suivante:

Jusqu'à cette date nous n'avons pas reçu aucune réponse.
Nous transcrivons ci-dessous la lettre envoyée par notre Mouvement. S'il
vous plaît envoyez des lettres de protestation à travers di lien suivant,
une fois que le BAguides@... email ne fonctionne pas.
Service d'aide au client :

S'il vous plaît essayez d'envoyer une lettre originale en utilisant le nôtre
comme guide.
Pour les Animaux
Maria Lopes
Coordinatrice du International Movement Against Bullfights

----- Original Message -----
From: International Movement Against Bullfights
To: BAguides@...
Cc: media.relations@...
Sent: Thursday, September 13, 2007 11:48 PM
Subject: BA promoting cruelty

Dear Sirs,
We were extremely disappointed to discover a website apparently belonging to
British Airways promoting the Spanish "festival" known as Toro de la Vega.
The link is

This page on the site states:
"If it's the extreme sports you are after, then by all accounts, do not miss
the Toro del Vega on the Tuesday. Participants, either on foot or horseback,
are given a set time in which to spear a maddened bull. It's rare that the
bull survives. So, if you are unable to stomach this then stick solely to
the religious events! It is not uncommon to see the odd participant being
impaled as well as the bull."
In reality, not even the proponents of this event would call it a "sport"
and there is no question of the bull surviving. Instead it suffers a cruel
and lingering death in this medieval and brutal relic that deserves to be
consigned to history.
A more accurate description of this "festival" can be found on our web site:
"Every year in the second week of September a bull is killed with spears and
then his testicles are cut off in honour of the Virgin of la Pena.
This barbarity is allowed by the City Hall of Tordesillas. The bull is
obliged to run in order to cross the bridge meanwhile being persecuted by a
hord of men on horse and foot armed with long spears. As soon as the bull
reaches the other side of the river the bloodbath begins. He is impaled with
these long spears till his death. The author of his death has the right to
remove his testicles and exhibit them on the point of his spear. As a reward
the City Hall gives this criminal a gold badge and a spear of forged iron."
()
Please feel free to quote this description on your site.
We find it incomprehensible that a company as well respected as British
Airways would wish to blatantly publicise such a savage spectacle as the
Toro de la Vega, or the Toro del Alba which you also seem to be giving free
advertising.
We urge you to please remove these shameful plugs without delay.
We look forward to your early response.
Sincerely
Maria Lopes
Coordinator of the International Movement Against Bullfights

 

Evangile animal

Je viens de dévorer la traduction des extraits d'Animal Gospel [Evangile animal] d'Andrew Linzey. C'est Estiva Reus qui les a traduits, et ils se trouvent dans Les Cahiers antispécistes http://www.cahiers-antispecistes.org/
(CA N° 28 mai 2007)

La séparation de l'Eglise et les animaux est d'une actualité brulante. Il suffit de lire le compte rendu de la torture du Toro de la Vega (vacherouge.free.fr)pour constater que ces horreurs font partie d'une "fête" réligieuse, comme vous pouvez trouver partout en Espagne et ailleurs. Les taureaux, les vachettes, les chèvres, les cochons, les oiseaux, les chats bien sûr, chaque animal de la création peut être utilisé pour faire la fête, participer à un rite sacré, et torturer spectaculairement, tout à la fois.

Est-ce que la situation est meilleure en France? Il y a plusieurs années j'ai demandé au curé de notre paroisse si on pouvait lire une prière pour les animaux à la messe de la fête de Saint François d'Assise. Il était choqué par cette idée. Selon lui, les animaux de nos jours jouent un rôle trop important dans la vie des gens. Tous ces chiens et chats gâtés par de bons chrétiens, c'était une honte! Ou bien l'autre prêtre dans une autre paroisse qui, en réponse à une demande timide de prière pour une chatte perdue, a prononcé les paroles inoubliables: Je ne pense pas, quand même!

Contre ces esprits étroits surgit la générosité de la pensée de l'Evangile Animal. A mettre entre les mains de tout le monde, pas seulement les ex-catholiques.

Saturday, September 15, 2007

 

La tombola

A la peña du 13 septembre nous avons tiré les noms des gagnants de la tombola, on a distribué les prix (t-shirts, dvds, livres) et on s'est donné rendez-vous dans un mois pour la prochaine peña. Merci à Dominique et à Vanessa qui ont fait un effort pour vendre un maximum de billets. J'étais très contente que six de mes contacts ont gagné un prix, y compris Rafale l'ami d'Anaïs.

Pour la prochaine peña nous aurons une invitée d'honneur. Je vous en dirai plus dans quelques semaines.

 

Kidnapping Georges

Anaïs a parfois envie de se promener très tôt le matin. Un jour de la semaine dernière on est sorties à 5h30 pour une grande randonnée en centre ville. En rentrant on a passé par la rue où Georges a son QG. Il gisait sur le trottoir. A mon approche il m'a salué courtoisement. Il ne dit rien à Anaïs, car heureuusement il se méfie des chiens. (C'est une des raisons pourquoi il reste toujours en vie). J'ai eu une idée folle: Et si je l'amène chez moi dans mes bras, puisqu'il ne veut pas monter dans un panier? Bien qu'il soit lourd je l'ai ramassé facilement; il était tellement surpris qu'au début il n'a pas protesté. Cependant, quand il s'est rendu compte qu'on était en train de traverser l'avenue Marx Dormoy, il a sorti ses griffes en me ménaçant. Je l'ai retourné dans mes bras pour que ses griffes ne soient plus au niveau de mon visage, et on est rapidement arrivé chez nous. Georges passe une partie de chaque jour dans notre cour, mais il n'est jamais entré dans la maison. C'était lorsque j'essayais d'ouvrir la porte d'entrée qu'il s'est sauvé. L'enlèvement était raté.

 

Comment meurent les chiens?

Je pense toujours au sujet du dernier blog, le nom des choses. Cela me fait penser à une femme qui promenait son chien dans le Parc des Salins, avec qui j'ai parlé un moment pendant que nos chiens jouent ensemble. On a parlé justement du nom des choses. Elle m'a parlé tristement de son autre chien qui venait de mourir. Son mari ne voulait pas qu'elle utilise le mot "mourir" pour un animal. Je ne me souviens pas quel mot il préférait, crever probablement, ou claquer, ou bien calancher. Mais ici en Auvergne on n'accorde pas la dignité de mourir à un animal.

Ce qui mène inévitablement aux Monty Python et leur sketch du perroquet mort:
"'E's passed on! This parrot is no more! He has ceased to be! 'E's expired and gone to meet 'is maker! 'E's a stiff! Bereft of life, 'e rests in peace! 'E's off the twig! 'E's kicked the bucket, 'e's shuffled off 'is mortal coil, run down the curtain and joined the bleedin' Choir Invisible!! THIS IS AN EX-PARROT!!"

 

Le nom des choses

La façon dont on parle des animaux d'élevage les réduit en morceaux de
viande avant même qu'ils soient abattus. Par exemple, sur la page 2
de La Montagne aujourd'hui, il y a un article sur la "Filière
porcine". Sous une jolie photo de maman truie et de ses bébés heureux
comme tout dans un pré, "CRISE. Le porc représente plus de la moitié
des tonnages abattus dans le Cantal." L'employé du journal qui a
trouvé cette photo et qui a écrit le titre qui l'accompagne, ne voit
pas d'inconvénient à regarder cette famille cochon comme des sandwichs
jambon sur pattes. Par comparaison, on ne parle pas de "tonnages" de
chiens aux refuges, ni d'enfants qui rentrent en CP, parce que pour le
moment nous ne mangeons ni chiens ni enfants humains.


(Ce texte ci-dessus a été écrit en forme de message pour l'Abolitiongroup. Quand je me suis rendu compte que le sujet n'intéresserait pas du tout les "discussion-eurs" sur cette liste, c'était trop tard, il était parti. Donc si vous le lisez sur deux endroits différents, ce n'est pas parce que je le trouve génial, mais parce que je voulais le sauvegarder. C'est un sujet qui m'intéresse.)

Monday, September 10, 2007

 

Les 5 vaches

Voici le message que j'ai lu sur la liste Ethiquanimal la semaine dernière:

Je me permets de m'adresser à vous dans l'espoir que vous m'aiderez
> -d'une manière ou d'une autre- à trouver une solution à l'épineux
> problème qui est le mien et que je vais tenter de vous résumer !
> En mai dernier, je recevais un courriel m'informant du désir d'un
> individu de placer ses cinq vaches « afin de leur assurer une vie
> tranquille » ! Intrigué par l'annonce, j'y ai répondu afin d'en
> savoir plus !
> Sandro -c'est le prénom de ce propriétaire quelque peu singulier-
> m'a répondu très longuement pour m'expliquer de quelle manière il
> en est arrivé à se trouver à la tête d'une petite troupe de cinq
> vaches dont, un peu naïvement certes, il espérait vivre et,
> surtout, pourquoi aujourd'hui, il doit se résoudre à se séparer de
> ses cinq compagnes !
> Voici donc la copie de son premier courriel :
>
> « Bonjour, j'ai 5 vaches depuis une dizaine d'années sans être
> agriculteur ni même propriétaire d'aucun terrain. J'ai au départ
> recueilli 2 vaches qui étaient condamnées à l'abattoir, je viens
> d'une zone de montagne où de nombreux terrains sont à l'abandon et
> j'ai pu depuis toutes ces années me faire prêter des terres pour y
> faire pâturer mes animaux. Tout s'est bien passé pendant pas mal de
> temps, mes vaches ont fait des petits et j'en ai 5 aujourd'hui.
> J'ai changé de région et je suis aujourd'hui dans une situation
> difficile: le terrain qu'on me prête va être vendu et je ne trouve
> pas d'autre lieu. Comme je n'exploite pas mes animaux je travaille
> à coté et je ne m'en sort plus.
> Je souhaite donc placer mes vaches dans un endroit où elles
> pourraient continuer à vivre tranquillement. Ce sont des animaux
> gentils, rustiques et en pleine forme. Elles valorisent très bien
> les pâtures pauvres et sont habituées aux terrains accidentés,
> elles respectent parfaitement les clôtures électriques. Je suis
> conscient qu'il n'est pas facile de placer de gros animaux et peut-
> être vous ne pouvez pas directement m'aider, mais si vous
> connaissez un lieu qui pourrait accueillir mes animaux, même
> séparés, vous m'aideriez à trouver une fin heureuse à mon
> problème... j'aime mes vaches et ne veux pas les faire tuer ou les
> vendre à n'importe qui, mais je ne peux plus les assumer. Je suis
> donc prêt à les donner si je trouve un lieu où elles seront bien. »
>
> Désireux d'en savoir davantage sur ses motivations, je questionnais
> donc à nouveau Sandro et voici sa réponse :
>
> « Au départ, Bendola et sa mère Griva étaient dans un petit hameau
> de montagne, mais pour plusieurs raisons les gens qui s'en
> occupaient voulaient s'en séparer... Elles étaient traites matin et
> soir, et des fromages étaient fabriqués sans but commercial, juste
> pour la consommation du hameau. J'aime les vaches depuis que je
> suis gamin et comme les gens du hameau ne voulaient plus s'en
> occuper et cherchaient une solution, j'y suis d'abord allé pour les
> aider. Ca m'a beaucoup plu, j'avais un bon rapport avec la traite,
> la transformation du lait en fromages et yaourt, et bien sur avec
> ces deux vaches surtout.
> Comme les propriétaires des vaches voulaient s'en séparer de toute
> façon, et que je me passionnais de plus en plus pour ces animaux,
> quand ils m'ont annoncé qu'elles allaient partir à l'abattoir j'ai
> fait des démarches pour me faire prêter des terrains et je les ai
> recueillies... j'étais tellement passionné que les personnes qui
> avaient les vaches me les ont donné gratuitement.
> Au départ j'étais donc dans une démarche agricole, mais très jeune
> et à l'époque persuadé que je pourrais petit à petit vivre d'un
> petit cheptel, en restant dans une démarche artisanale de qualité,
> et respectueuse des animaux et de l'environnement.
> Griva était déjà âgée et j'ai arrêté de la traire et de la faire
> saillir, mais Bendola était jeune et j'ai continué avec elle la
> fabrication de fromages. Je me débrouillais pour la faire saillir,
> j'ai gardé les femelles et ne pouvant me permettre de garder les
> fils de mes vaches, j'ai vendu les mâles car c'était ma seule
> source de revenus avec les quelques fromages que je vendais "au
> noir". Vu que je travaillais à l'ancienne, quasiment sans aucune
> machine et pas de structure assez importante pour pouvoir répondre
> aux normes de plus en plus pointues et onéreuses, ça n'était pas
> gérable à long terme....
> Plein de rêves et d'espoir, j'ai suivi une formation agricole pour
> pouvoir m'installer dans une vraie ferme et vivre de mon travail,
> mais au fur et à mesure je me suis rendu compte que l'agriculture
> moderne est à l'opposé de ma façon de concevoir ce métier.
> A moins d'être riche, on ne peut pas faire les choses comme on
> l'entend dans ce domaine: dès qu'on fait appel aux aides et aux
> emprunts agricoles, on doit rentrer dans le jeu des organismes
> financiers qui m'ont clairement fait comprendre que mon projet ne
> les intéressait pas tel qu'il était. C'est un métier assez
> difficile et je ne pouvais accepter l'idée de devoir le faire à
> l'encontre de mes convictions, j'ai donc abandonné mon projet.
> Mais comme j'aime mes bêtes j'ai continué à les garder sans plus
> les exploiter du tout, et en travaillant à coté... ce qui n'est pas
> simple à gérer quand on n'a aucun statut agricole, très peu de
> moyens et qu'on occupe gratuitement des terrains abandonnés.
> Voila donc mon parcours avec mes animaux... depuis toutes ces
> années Griva nous a quitté à l'age honorable de 22 ans, Bendola et
> sa première fille Yuna ne sont maintenant plus très jeunes, et les
> trois plus jeunes n'ont jamais fait de veau.
> Donc pour les 5 j'ai le même problème: je ne peux même pas les
> laisser à un agriculteur en espérant qu'il les garde au moins
> quelques années, car elles ne sont pas intéressantes pour quelqu'un
> qui cherche la rentabilité... j'ai passé ces 10 ans à tout donner à
> mes vaches et même si aujourd'hui je ne peut plus les assumer,
> j'aimerai vraiment trouver une fin heureuse à cette belle histoire
> que j'ai vécu avec elles. Voila pourquoi je cherche des
> associations ou des fermes différentes du schéma classique
> d'exploitation des animaux, et que je vous ai contacté. »
>
> Depuis lors, je me démène afin d'aider Sandro à trouver une
> solution idéale pour lui et ses bêtes : notre petit refuge alsacien
> n'est en effet pas en mesure d'accueillir les cinq bêtes -nous
> avons du reste tant à faire localement !- et, de toute manière, il
> y a le problème -très coûteux- du transport vers un autre site.
> J'ai donc contacté de nombreuses associations dont la majorité
> n'ont même pas répondue ! L'OABA (Ouvre d'Assistance aux Bêtes
> d'Abattoirs) qui pourtant dispose de quelques « troupeaux du
> bonheur » et en qui j'avais mis beaucoup d'espoir, vient elle
> aussi, de se déclarer incapable d'accueillir les vaches de Sandro.
> J'avais, en désespoir de cause, même contacté certains éleveurs
> tout en connaissant leurs « méthodes ». Bref, aucune lueur d'espoir
> à ce jour !
> C'est donc vers vous que je me tourne désormais : peut-être que
> grâce à un appel dans la presse, une solution se présentera !
> Seriez-vous prête à y contribuer ?
>
> Dans l'espoir d'une quelconque réponse de votre part, bien
> cordialement !
> Jean-Louis SCHMITT (secrétariat de l'Arche de Noé)
> http://www.refugenoe.fr)

Les Vaches Rouges essaient de trouver une solution pour les 5 vaches. Elles habitent en Ardèche, pas très loin d'ici. Si vous connaissez un agriculteur qui est prêt à nous louer un pré convenable pour loger ces vaches sympathiques, laissez un message sur mon blog, avec vos coordonnés. Ou bien écrire à vacaroja63@yahoo.fr.

 

Georges

Georges est le roi du quartier des Salins. Il est le plus beau chat du monde. Blanc et tigré. Très sale. Et très mâle. Il appartient à personne, mais il est nourri et logé par une dame qui laisse la fenêtre de la cave ouverte. Elle le nourrit sur le bord de la fenêtre. Mais Georges doit rester à l'extérieur. Cette année j'ai remarqué plusieurs jeunes chats qui ressemblent à Georges. Comme ses enfants. En effet, ce sont ses enfants. Georges doit aller chez le vétérinaire se faire stériliser. Joëlle de Coeur de Chat Clermontois m'a donné un bon pour payer son opération. Ca fait 3 mois que je suis censé attraper Georges, et que je ne le fais pas. Mais ce n'est pas évident, Georges évite de rentrer dans la trappe, Georges refuse de rentrer dans un panier. Mais quand il sait que je ne veux pas l'attraper, il est très gentil, très calin. Mon chat préféré. Mais je ne suis pas sérieuse. C'est ma faute que des chatons vont naître et mourir dans la rue, dans la souffrance.

Georges, veux-tu bien, s'il te plaît, rentrer dans le panier?

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