Avec les paroles du 4ème adjoint au maire qui trottinent dans ma tête ("proselytisme pour des idées non partagées par la population"), c'est avec joie que je lis cet article paru dans La Montagne aujourd'hui, mercredi 27 juin, 2007, dans les pages "Vie Rurale". Ce journaliste, que je ne connais pas, partage parfaitement nos idées il me semble.


SEMENCE

Fils de pub!

JEAN-FRAN9OIS NOUET

On se moque de nous. Une pub télévisée nous a montré récemment des poules dansant un joyeux french-cancan sur le sol grillagé de leur cage-prison pour faire vendre une certaine marque de poulet. Et ce, au moment où la France ne s'honore pas en contestant une loi européenne visant à améliorer le bien'être animal qui prévoit notamment d'augmenter la surface vitale des poulets de chair, entassés dans des hangars sans fenêtre et abattus entre 6 et 8 semaines. Actuellement, la densité peut atteindre 25 poulets au m2, alors qu'il ne faudrait pas dépasser 12 oiseaux, même en élevage intensif. Boiteries et problèmes cardiaques résultent d'une sélection génétique qui les fait grossir plus vite: 2 kg en 40 jours alors que le poulet n'est adulte qu'à cinq ou six mois. Mais, la vitesse de croissance a été réduite de moitié en 30 ans. Le surpeuplement ajoute aux souffrances: lésions et infections respiratoires. Le poulet industriel et heureux n'est vraiment qu'un fils de pub!

Je ne voulais pas aller seule, ce n'est pas la peine. On dit que deux personnes ensemble, ce n'est pas deux fois une, mais deux cent fois une. Cet après-midi le ciel a souri sur les Vaches Rouges: on n'était ni une, ni deux, mais quatre personnes à faire face à la mairie de Clermont-Ferrand!

Le lundi après-midi les élus de Clermont reçoivent les non-élus pendant deux heures. Nous voulions simplement demander pourquoi le maire nous a interdit de tenir un stand dans la rue. Simple?

L'élue qui nous a reçus est une sorte de Paris Hilton vieillissant, avec autant de matière grise. Elle nous posait des questions, mais quand on commencait à répondre elle nous coupait la parole. Pourquoi un stand dans la rue? Quelle sorte de stand? Je n'ai pas répondu une table de camping cassée. JM a parlé des tréteaux. Elle avait l'air impressionné. En fait, ses questions étaient bizarres. Pourquoi un stand? Pour informer, pour dialoguer, dans l'espérance de réduire la souffrance animale. C'est une vérité aussi évidente que la réponse à la question Pourquoi tu respires? Pour rester en vie.

Ce compte rendu ressemble à notre entretien avec Madame Mercier: haché, cassé, sans queue ni tête, raté.

En réponse à une de ses questions, j'ai essayé à expliquer notre prédilection pour la rue du 11 novembre. Logiquement je devais commencer au commencement, il y a cinq ans quand je militais avec One Voice. Vous avez dit One Voice? C'est un mot anglais ça. Il faut faire très très attention aux anglais, à cause des sectes.

J'étais complètement larguée. J'ai ripostée que si elle voulait parler des sectes, elle n'avait qu'à regarder l'Eglise de Scientologie qui a pignon sur rue dans la marché Saint-Pierre. Ah, oui, et c'est pourquoi il faut éviter le prosélytisme!

A un moment donné Monique lui parlait des poules pondeuses. Madame Mercier a ricané, lui a coupé la parole. Les choses se sont empirées quand Dominique a dit le mot "homard". Madame Mercier a complètement perdu les pédales.

Bien sûr on n'a pas eu de réponse, parce que l'élue n'a pas compris la question. Elle nous a promis, pourtant, de la mettre sur le bureau de Monsieur le Maire. Nous avons quitté la pièce presque en courant, pour ne plus être dans la présence d'une ignorance, d'une stupidité, d'une manque de culture monumentales.

Samedi après-midi j'ai passé une heure devant Champion. Anaïs était avec moi. J'ai distribué des tracts PMAF pour informer les gens sur la différence entre les oeufs de poules en cage et de poules en liberté. Une femme qui se disait la directrice du magasin, accompagnée par une sorte de garde du corps d'aspect ménaçant, est sortie en fureur et en panique, agitant un des tracts à la main. Elle a crié que je ne dois pas distribuer des textes critiques de Champion. Je lui ai expliqué que ce n'est pas le cas, que les tracts informent les consommateurs de la différence entre les deux types d'oeufs, sans faire allusion à aucun supermarché. Je suggère qu'elle lise le tract avant de juger. Elle réfléchit deux secondes, puis elle revient à la charge: Je n'ai pas le droit de me mettre devant le supermarché. Mais si, c'est la rue Giscard de la Tour Fondue, vous voyez que je connais la géographie de Clermont-Ferrand. Même la mairie nous admettrait le droit de tracter dans une rue publique. Le garde-du-corps-d'aspect-ménacant avance vers moi. Ce n'est pas une rue publique! Evidemment il connait moins la géographie de Clermont que moi. En effet, il est difficile de reconnaître la rue Giscard de la Tour Fondue après les interventions de la mairie et des "développeurs". Ce qui était il y a dix ans une petite rue ancienne bordée de maisons aux escaliers de pierre de Volvic et de cheminées en faïence, a été transformé en vaste parking et centre commercial. Mais la rue est toujours là, au milieu. La directrice sort la troisième arme de sa collection: Vous savez que les gens ne sont plus respectueux, après avoir lu votre tract ils le jettent par terre, trouvez-vous juste que mes employés qui travaillent depuis cinq heures du matin doivent ramasser vos tracts?

La solution est simple. Au lieu de proposer le tract aux clients qui arrivent au magasin, je le proposerai à ceux qui quittent les lieux. Comme ça, les tracts jetés par terre ne seront pas à la charge des employés du supermarché.

Pendant les prochaines 45 minutes je n'ai remarqué qu'un seul tract qui trainait par terre. Les gens qui ne les veulent pas, ne les acceptent pas. Ceux qui sont intéressés les gardent pour les lire.

http://www.prijatelji-zivotinja.hr/index.en.php?id=60

This is a link to a Croatian animal site, a very good one. Please take the time to read and understand the article about the massacre of kangaroos.

http://www.guardian.co.uk/japan/story/0,,2109503,00.html

Signez toutes les pétitions, criez aussi fort que possible.

http://vegeweb.org/viewtopic.php?id=795

Ce lien va vers le forum Vegeweb, qui va de mieux en mieux.
De toute façon, je n'ai rien à ajouter.

N'oubliez pas la peña ce soir à 19 heures aux Augustes, 5 rue sous les Augustins, Clermont-Ferrand.

Oui, je sais que c'est la fête de la musique. C'est comme ça.

Originaire du Puy, ancien étudiant à Clermont-Ferrand, le patron de Bananaland a appris la cuisine végétarienne à Londres. Dommage qu'il n'a pas ouvert son restaurant en Auvergne, c'est superbe. Toulouse a de la chance. Une salade à emporter qui contient du hummous, du falafel, de la salade verte, de la tomate cuite, des graines, et je ne m'en souviens pas quoi d'autre, c'est trop bon, avec un smoothie (des fruits mixés en boisson lisse = smooth) pour piqueniquer au bord de la Garonne.

Pour changer un peu les paroles de Tolstoi: S'il y avaient d'avantage de Bananalands, il y auraient moins d'abattoirs

Que la plupart des Français mangent des animaux, c'est désolant. Mais ça se comprend, la plupart des gens ne pensent pas que l'abolition de la viande serait une bonne chose. Il y a même des militants pour les droits des animaux qui mangent les animaux. Ils passent toute la journée à lutter contre la cruauté, et le soir venu ils jettent un animal sur le barbecue. Ca se comprend aussi, il faut reprendre ses forces. Mais ce qui m'impressionne vraiment c'est les militantes végétariennes qui ne peuvent pas résister à la chair animale. Une déléguée d'association végétarienne se déclare "pesco-végétarienne".

C'est cela, le cartésianisme?

http://www.diariocritico.com/ocio/2007/Junio/toros/26085/polemica-toros-antitauromaquia.html

http://www.elperiodico.com/default.asp?idpublicacio_PK=46&idioma=CAS&idnoticia_PK=416388&idseccio_PK=1026

http://www.elmundo.es/elmundo/2007/06/17/toros/1182107404.html

http://www.lavanguardia.es/lv24h/20070617/51362725962.html

http://www.heraldo.es/heraldo.html?noticia=201733

Il y a même un video, dans elmundo je crois. Cela montre exactement comment c'était, et on entend les gens qui chantent "la tortura......"

On était une petite dizaine de militants à monter dans le car à Toulouse, mais après s'être arrêtés à Carcassonne et au Village Catalan, nous étions quarante. A Barcelone nous nous sommes séparés pour nous perdre dans la foule des manifestants Catalans et internationaux. Le point de rassemblement était près du port, nous allions marcher jusqu'à la Monumental, l'arène de Barcelone. Des jeunes vendaient de beaux t-shirts anti-corrida, il y avait une ambiance joyeuse et dynamique. Parmi les quelques prises de parole au micro, un Irlandais a parlé comme seulement les Irlandais savent le faire. Il était venu de Dublin pour la manif. Quand la marche a commencé je me suis mise derrière les batteurs, j'étais curieuse de les entendre. Ils étaient formidables, tout le long de la manifestation ils nous ont rythmé le pas avec leurs sons surtout africains (je crois), des sons à nous donner envie de danser et de bouger. Souvent ils nous ont demandé de nous mettre par terre, puis on se levait ensemble comme une grosse vague d'énergie. Le long de la route la plupart des spectateurs nous souriaient, sauf une jeune femme sur un balcon qui nous a insultés. Bien sûr la marche s'est arrêtée pour que les manifestants puissent l'insulter à leur tour. Finalement elle est allée chercher un drapeau espagnol qu'elle a attaché au balcon. A ce point là j'ai recommencé à marcher, mais Harry m'a dit plus tard que son voisin en haut a mis un drapeau catalan sur son balcon, donc la guerre des drapeaux aurait pu durer toute la soirée.

La Monumental se dresse comme une forteresse de désespoir derrière ses palmiers et ses tours mauresques. Douze cars de policiers en bérets chics nous ont barré la route, laissant passer que des gens à l'air comiquement bcbg: les aficionados. Des femmes qui ressemblaient pas mal à Cécilia Sarkozy nous ont fait des gestes avec les mains, des gestes que les gens bien élevés ne font pas d'habitude. En revanche nous avons fait un bruit à réveiller les morts - sifflets, casseroles et la voix humaine. Isabel m'a assurée qu'à l'intérieur de la Monumental on nous aurait entendus. Je l'espère.

Selon l'estimation de la police, nous étions 4000 manifestants. Quel message pour les tortionnaires des animaux. Quel message aussi pour les animaux victimes, mais pour eux un message d'amour. Nous sommes avec vous!

C'est grâce à Isabel Marcoux que je suis allée à Barcelone, et mon fils aussi. Il est possible que le car ne serait pas parti sans la volonté de cette femme formidable. Merci, Isabel.


Manifestation anti-corrida à Barcelone le 17 juin 2007

Samedi dernier, tractage devant Champion. Nous étions 3 - Vanessa, Anaïs et Jane.
On distribuait des tracts PMAF sur les poules pondeuses aux gens qui rentraient dans le magasin. Les vigiles étaient gentils, et nous aussi. Ils doivent nous tolérer, je crois, parce que nous étions sur la route, pas sur la propriété privée du supermarché.
Nous allons y retourner chaque semaine.

Hier a eu lieu la première pique nique vegeta*ien de l'Auvergne
Vegetarian Attitude et les Vaches Rouges. Grande réussite. Quand
tout le monde a mis leurs offrandes sur la nappe, c'était très beau,
et quand nous en avons goûté, c'était délicieux. (Le gâteau moulé au
chocolat et aux cérises d'Elise était une merveille!) La plupart des
gens étaient des végétariens, mais il y avait aussi des curieux (ma
voisine qui avait vu l'annonce dans la boulangérie), des politiquement
motivés (un candidat FEA à l'élection), des non-éveillés (la femme qui
a dit ne pas comprendre pourquoi les végétaliens ne mangent pas
d'oeufs et qui ne voulait pas entendre la réponse), etcetera. Il y
avaient des familles avec des enfants, il y avaient des végétariens de
longue date, il y avaient des végétaliens tout nouveau, il y avaient
des gens qui sont parfois végétarien, parfois omnivore.

Le grand truc, c'est qu'ils sont venus de loin partager un repas
végétalien ensemble.

L'autre truc, c'était au Puy de la Vache (le lieu de notre pique
nique) que Claude Vorillon, créateur du secte Raëlien, a rencontré les
extra terrestres.

Michael McCarthy: From a siege of herons to a murmuration of starlings... why collective nouns are in peril
Published: 09 June 2007

A gaggle of geese, of course; but when they're flying in that dramatic V-shape, a skein of geese. And a shoal of herrings, but a school of whales. Or is it a pod?

Hang on, isn't it a pod of hippopotamuses? Though if you think back, it might be a pack of whales; don't people sometimes say that?

Ah, the entertaining confusions of English collective nouns, which make up one of the most decorative divisions of our rich language. An inquiry by The Independent suggests that some of these vividly colourful terms are falling out of real use as the creatures they describe become rarer (although a few more may be coming back into circulation as writers pick them up and deploy them for the sheer fun of it).

Our interest was sparked by an office deliberation concerning herons, after we wrote earlier this week about several rare species from southern Europe turning up in Britain: what (if anything) is the collective noun for these long-legged marsh birds? Some colleagues suggested a siege of herons; others suggested asedge. (Still more suggested ahedge.)

Well, if you look at it, a sedge makes sense because herons are often to be found among the sedges and reeds of wetland vegetation, and the grey heron's brown-coloured relative, the bittern - (for which "sedge" also applies as a collective) - can make itself disappear by standing in a reedbed with its head held vertically and blending into the background. Although, if you see herons together, you can perhaps imagine them as the tall siege engines that used to be drawn up outside medieval fortresses.

Take your pick.

However, many of the collective nouns we have for British wild birds are much more precisely expressive of the character of the creature they denominate.

A spring of teal describes perfectly the instantaneous leap from the water into flight made by Britain's smallest wild duck. A charm of goldfinches captures precisely the jewel-like quality of our loveliest songbird (although the word, from the Anglo-Saxon, originally referred to their lively chattering).

A wisp of snipe lets you see the thin line of a small flock of these waders in the sky. And at the other end of the flocking scale, a murmuration of starlings denotes in sound as well as meaning the immense, sibilant rustle of the vast starling assemblies - millions strong - that sometimes come together for nightly roosts.

Other terms seem rather more affected. We have not only a murder of crows, but an unkindness of ravens - the alleged cruelty of both species to such as lambs being referred to - not to mention a tidings of magpies and a chattering of choughs, plus a watch of nightingales (the watch being the old term for the night police patrol), a parliament of rooks, and an exaltation of larks.

How real are these terms? Have they ever been used? Some have, and some still are, according to Mark Cocker, writer, birdwatcher and author of Birds Britannica, the comprehensive compendium of British bird folklore. "I would naturally refer to a charm when watching a flock of goldfinches, and I would naturally say I had been watching a great murmuration of starlings," he said. "But some of the others are less vernacular words than literary terms. And some have fallen out of use because the flocks they described no longer exist.

"For example, I would always say a covey of partridges, but not a bevy of quail, because quail are now very rare in Britain, and no-one sees a bevy of quail any more. And an exaltation of larks has no meaning now, because the great lark flocks that used to migrate here from Europe in the winter during the 19th century, tens of millions of them, have disappeared.

"It shows how environment and culture are interlinked. We are not just impoverishing the environment by dissipating our biological stock; the language is diminished because these words carry no meaning any more."

According to Peter Gilliver, the associate editor of the Oxford English Dictionary, the tradition of collective nouns in English dates back to the mid-15th century and two early texts, one preserved as Egerton Manuscript 1995 in the British Library, and the other an early printed work entitled The Book of St Albans.

SOS CASIMIR !

Association chiens chats et compagnie
41 boulevard pasteur
44100 NANTES
02.40.29.82.82





Casimir est un chat de 12 ans FIV +. Malheureusement il n'a jamais connu la
chaleur d'un foyer et se retrouve en cage, une cage bien trop étroite pour
un chat si grand. Finira t-il ces jours dans cette cage ?
Casimir et un chat plein d'amour, très câlin et doux. Il est calme et doit
vivre en appartement sans autres chats. Casimir est un chat qui aime la vie
et qui souhaite rapidement trouver une famille aimante.
Il ne lui reste plus beaucoup d'années a vivre mais la maladie ne c'est pas
encore déclarée.

Si vous avez pitié de casimir, il vous attend.
Pour personnes vivant en appartement et sans autres chats.

contactez le 02.40.29.82.82 ( répondeur ).
Merci



Laëtitia

Tackling the carbon pawprint

Dave Hall
Saturday September 23, 2006
The Guardian

Nous sommes horrifiés par le sort des galgos en Espagne. Mais voici une histoire de chien pendu en Nouvelle Zélande:

Starved dog found hanged from tree

An animal welfare inspector in New Zealand says years of experience did not prepare him for the sight of a dog which had been starved and then hanged from a tree.

SPCA inspector Kevin Plowright was called to a plot of council land on Norrie-Smith Road in Manukau after a member of the public spotted the dog which had been hanged from a gum tree.

When Mr Plowright arrived someone had cut down the light tan mastiff-cross, and it was lying at the base of the tree.

The dog was extremely skinny and covered in sores, and had been hanged by a rope attached to its collar.

"What is even more horrifying is that there were scratch marks on the trunk of the tree which indicated that the dog, despite being close to death from starvation, had put up a valiant struggle for some time before dying," Mr Plowright said.

He said he had seen a lot of horrible things during his career but this was particularly sickening.

"We want to find the culprits and bring them to justice. It's the least we can do for this poor dog."

Mr Plowright spoke to people living nearby but nobody had seen anything. Anyone with information about the crime could contact the SPCA.

Il parait que notre site a des problèmes liés à l'annulation de mon adresse email Free. Free? Free veut dire libre. Cette société ne m'a pas libérée, au contraire elle ne m'a donné que de problèmes. Heureusement que ce blog continue, plus ou moins. Cependant, il est très difficile de poster en ce moment, Blogger dit toujours que j'ai oublié mon mot de passe. On le reinitialise, et on peut entrer, mais 2 heures plus tard il faut tout recommencer.

L'informatique, c'est quoi? Je me reproche d'être si ignorante, de n'avoir jamais pris de cours d'informatique. Mais même les informaticiens ne savent pas m'aider.

Pour le site, Jean-Marie essaie de récupérer le maximum des choses. En attendant, regardez ce blog........

Pas ce weekend mais le weekend après j'irai à Toulouse et ensuite à Barcelone pour la manifestation anti-corrida du 17 juin. Danièle avait proposé de garder Anaïs, mais elle a voulu une journée de répétition générale pour s'assurer que ça allait marcher. Donc, ce matin elle est venue chercher Anaïs pour l'emmener chez elle à la campagne. Anaïs était trop contente de sauter dans sa voiture, elle ne m'a même pas regardée quand la voiture est partie. J'espère que tout se passera bien.

L'appartement est tout vide sans sa présence.

Ce matin j'ai reçu 500 tracts sur les poules pondeuses pour les distribuer devant un supermarché ciblé. On imagine que tout le monde doit être au courant des souffrances des poules en batterie, pourtant nous avons tous observé des personnes qui hésitent devant le rayon oeufs; elles regardent, elles réfléchissent, et ensuite elles achètent les oeufs de poules élevées en cage. Parce qu'elles sont les moins chers? Sûrement. Mais on peut observer que toutes les personnes qui achètent ces oeufs ne sont pas dans la misère. Donc on veut convaincre quelques uns des acheteurs d'oeufs de batterie de changer leurs habitudes. Ce qu'on voudrait vraiment c'est que le supermarché cesse de vendre ces oeufs, comme est déjà le cas en Grande Bretagne.

(Extrait du tract): "Les élevages en batterie de poules pondeuses se cachent souvent derrière des emballages représentant des paysages ruraux très attrayants. Malheureusement, la réalité est bien différente. Enfermées à trois, quatre ou cinq dans de petites cages, à l'abri des regards dans des bâtiments où le jour ne pénètre jamais, les poules pondeuses ont une vie aussi courte que misérable. Sans liberté de mouvements, entassées les unes sur les autres, elles n'ont d'autre horizon qu'un petit couloir faiblement éclairé, entre deux rangées de cages..........."

C'est la bataille des législatives. Je colle une affiche, chaque jour elle disparait sous des affiches pour les élections. Je reviens, je colle une autre affiche, de préférence sur le visage de la personne politique qui couvre l'ancienne affiche. Etcetera.

Heureusement il n'y a pas que les affiches. Il y a aussi l'internet. Et, de surcroît, une petite annonce dans Végétarian Magazine. L'annonce invite les gens à apporter un repas veg. Je dirai plutôt, apportez un plat à partager avec les autres. Si vous voulez, 2 plats ou 3 plats, mais on fait ce qu'on veut, ce qu'on peut, pourvu que ça soit végétarien ou végétalien.

Les chiens gentils sont les bienvenus.

Je donnais des cours d'anglais à un élève du lycée de Riom. Un jour je lui ai demandé s'il connaissait le très joli parc au centre de la ville. Bien sûr il le connaissait. Et les cygnes, ils sont toujours là? Mais non, vous ne saviez pas Madame, on a tué les cygnes. Comment? Qui? Aucune idée, mais c'était il y a deux ans à peu près. De toute façon on ne les voit plus, et on dit qu'ils ont été tués.

Finalement, la seule bonne nouvelle est que la mairie ne les a pas remplacés. La dernière fois qu'un cygne a été abattu, on l'a remplacé tout de suite. L'histoire se trouve dans mon blog du debut de l'année 2005. Ils étaient tellement vulnérables, dans leur petite mare où n'importe quel chien pouvait les embêter. Je les imagine déchiquetés, déchirés.

Est-ce qu'il y a des communes en France où les élus ne sont pas totalement stupides?