Tuesday, November 06, 2007
Long day's journey into night
Mardi matin, j'ai mis les chiens dans la voiture et nous avons quitté Clermont à 7 heures. Dans les Bois Noirs il y avait du brouillard qui nous a ralentis, et de temps en temps il pleuvait. Curieusement, il n'y avait pas beaucoup de circulation sur l'autoroute. Plus curieux encore, à 8 heures il faisait toujours nuit. La radio de ma voiture a été volée, donc je ne pouvais pas me renseigner sur la fin possible du monde ce mardi matin. C'était seulement quand nous nous sommes arrêtés sur une aire d'autoroute pour permettre aux chiens de se dégourdir les jambes et de manger de l'herbe (qu'ils vomiraient plus tard dans la voiture), que la vérité s'est présentée. En fait, ma montre avait toujours une heure d'avance, je ne l'avais pas changé après le changement d'heure le weekend dernier. Et dans l'urgence de partir tôt et la peur que les chiens ne retombent entre les mains de leur tortionnaire, j'avais oublié la vraie heure. Ce qui voulait dire que la lumière qui se pointait dans l'est n'était rien que le début d'un autre jour banal, pas la réflection d'un catastrophe géant. Quel soulagement.
J'avais les chiens depuis 24 heures. La Misère courait dans le parc des Salins quand je l'ai traversé avec Annie et nos chiens ce lundi matin-là. La Misère était très contente de nous voir, comme d'habitude, et elle nous a accompagné sur notre promenade. De retour dans l'avenue Marx Dormoy, Zorro, un ami du maître des chiens, nous attendait sur le trottoir avec Opium. Leur maître avait été arrêté samedi soir parce qu'il a agressé quelqu'un, il n'y avait personne pour s'occuper des animaux, Annie et moi nous voudrions les garder? Annie a invité Anaïs de passer la journée chez elle, et moi j'ai pris La Misère et Opium. De retour dans notre F3 les chats étaient furieux. Zara, la plus petite, les a confronté avec beaucoup de crachats et de vilains mots. Les deux chiens étaient très gentils, ils ont accepté les insultes avec de la grâce. La Misère s'est installé sur le canapé, et Opium, qui avait habité en appartement autrefois, a reconnu le panier d'Anaïs comme un endroit convenable à se reposer. Au cours de cette journée j'ai dû finir une traduction et en même temps tenter de trouver un refuge pour les chiens. Des Vaches Rouges ont proposé de les héberger temporairement, mais finalement c'était Le Graal qui les a trouvé des places dans un refuge loin de Clermont.
Il faut noter ici que La Misère n'est pas propre, son maître n'a fait aucun effort pour l'aider à en devenir. Ou peut-être elle est incontinente à force de rester assise si longtemps sans bouger. Heureusement elle a seulement uriné sur mes tapis d'orient, la situation aurait pu être pire. Opium par contre est un parfait chien d'appartement. Il faut noter aussi que La Misère n'a jamais eu de jouet; quand elle a trouvé une vieille balle qui fait du bruit, (appartenant aux chats), elle l'a gardé avec elle tout le temps. J'ai oublié de l'apporter avec nous, mais je viens de lui acheter un jouet que je vais envoyer au refuge.
Leur maître était seulement en garde à vue, il a été libéré et a dit à plusieurs personnes qu'il veut reprendre ses chiens. J'espère qu'il n'aura plus l'occasion de posséder un animal. Dans ce blog j'ai assez souvent parlé de sa façon de traiter ses chiens, donc il n'y a rien à dire là dessus. Sauf que, je ne l'avais jamais vu les battre. Toutes les autres cruautés raffinées ou non, il les a pratiquées en plein vue de tout le monde. La brutalité déchaînée il l'a gardée entre amis. C'est il y a quelques jours qu'Anaïs reconnait un chien dans la rue. C'est le frère de La Misère. Il était avec une jeune femme qui était fière de lui, et fière qu'il était vacciné et pucé. Elle m'a dit d'avoir écrit une lettre à l'Association Protectrice des Animaux (APA) de Clermont-Ferrand, pour leur informer d'avoir vu le maître de La Misère lui donner "des coups de poing et des coups de pied dans la gueule". La réponse laconique de cette association protectrice des animaux lui a informé que l'association faisait une enquête, car elle avaient reçu d'autres plaintes contre cet homme. Je me demande quelles sont les conclusions de cette enquête, et si le public aura le droit de les connaître.
J'avais les chiens depuis 24 heures. La Misère courait dans le parc des Salins quand je l'ai traversé avec Annie et nos chiens ce lundi matin-là. La Misère était très contente de nous voir, comme d'habitude, et elle nous a accompagné sur notre promenade. De retour dans l'avenue Marx Dormoy, Zorro, un ami du maître des chiens, nous attendait sur le trottoir avec Opium. Leur maître avait été arrêté samedi soir parce qu'il a agressé quelqu'un, il n'y avait personne pour s'occuper des animaux, Annie et moi nous voudrions les garder? Annie a invité Anaïs de passer la journée chez elle, et moi j'ai pris La Misère et Opium. De retour dans notre F3 les chats étaient furieux. Zara, la plus petite, les a confronté avec beaucoup de crachats et de vilains mots. Les deux chiens étaient très gentils, ils ont accepté les insultes avec de la grâce. La Misère s'est installé sur le canapé, et Opium, qui avait habité en appartement autrefois, a reconnu le panier d'Anaïs comme un endroit convenable à se reposer. Au cours de cette journée j'ai dû finir une traduction et en même temps tenter de trouver un refuge pour les chiens. Des Vaches Rouges ont proposé de les héberger temporairement, mais finalement c'était Le Graal qui les a trouvé des places dans un refuge loin de Clermont.
Il faut noter ici que La Misère n'est pas propre, son maître n'a fait aucun effort pour l'aider à en devenir. Ou peut-être elle est incontinente à force de rester assise si longtemps sans bouger. Heureusement elle a seulement uriné sur mes tapis d'orient, la situation aurait pu être pire. Opium par contre est un parfait chien d'appartement. Il faut noter aussi que La Misère n'a jamais eu de jouet; quand elle a trouvé une vieille balle qui fait du bruit, (appartenant aux chats), elle l'a gardé avec elle tout le temps. J'ai oublié de l'apporter avec nous, mais je viens de lui acheter un jouet que je vais envoyer au refuge.
Leur maître était seulement en garde à vue, il a été libéré et a dit à plusieurs personnes qu'il veut reprendre ses chiens. J'espère qu'il n'aura plus l'occasion de posséder un animal. Dans ce blog j'ai assez souvent parlé de sa façon de traiter ses chiens, donc il n'y a rien à dire là dessus. Sauf que, je ne l'avais jamais vu les battre. Toutes les autres cruautés raffinées ou non, il les a pratiquées en plein vue de tout le monde. La brutalité déchaînée il l'a gardée entre amis. C'est il y a quelques jours qu'Anaïs reconnait un chien dans la rue. C'est le frère de La Misère. Il était avec une jeune femme qui était fière de lui, et fière qu'il était vacciné et pucé. Elle m'a dit d'avoir écrit une lettre à l'Association Protectrice des Animaux (APA) de Clermont-Ferrand, pour leur informer d'avoir vu le maître de La Misère lui donner "des coups de poing et des coups de pied dans la gueule". La réponse laconique de cette association protectrice des animaux lui a informé que l'association faisait une enquête, car elle avaient reçu d'autres plaintes contre cet homme. Je me demande quelles sont les conclusions de cette enquête, et si le public aura le droit de les connaître.