Sunday, August 26, 2007
Nos dernières lettres sans réponse de la mairie de C-F
Depuis deux ans, le maire de Clermont-Ferrand traite notre association comme si elle n'existe pas. Logique, donc, qu'il ne réponde jamais à nos lettres, parce qu'elles n'existent pas non plus. Cette situation ne peut pas durer, nous irons au Tribunal Administratif.
Clermont-Ferrand, le 16 août 2007
LES VACHES ROUGES
Jean-Marie FAVREAU
35 rue de la Liève
63100 CLERMONT-FERRAND
Monsieur le Maire
Mairie de Clermont-Ferrand
10 rue Philippe Marcombes 63033
Clermont-Ferrand Cedex 1
Monsieur le Maire,
Vous interdisez à notre association de tenir des stands dans les rues de Clermont-Ferrand. Vous nous envoyez des courriers où vous nous accusez d'être « un trouble à l'ordre public ». Vous nous accusez aussi de faire du« prosélytisme pour des causes non partagées par la population ». Vous refusez de nous recevoir à la Mairie.
Désirant apprendre les raisons de votre comportement répressif, une délégation de quatre membres de l'association s'est présentée à la Mairie le lundi, 25 juin, pendant les heures où les élus reçoivent le public.
Nous avons été reçus par Madame Mercier. Cette élue nous a donné l'impression d'ignorer tout de la protection animale (or nous ne lui avions même pas parlé des « droits » des animaux). Elle nous a cependant assurés qu'elle mettrait le compte rendu de notre entretien sur votre bureau.
Nous avons attendu votre réponse avec impatience. Nous attendions une explication, une ou peut-être deux raisons pour lesquelles vous nous interdisez d’exercer les droits fondamentaux des associations. Et puis, rien. Rien, sauf le 12 juillet, une communication aussi avare de mots que d’habitude de la part de votre adjoint, Monsieur Pascal GENET, où l’interdiction est renouvelée, sans raison précise.
Par ce présent courrier, nous renouvelons donc explicitement notre demande d’explication.
Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l'expression de nos salutations distinguées,
Pour les Vaches Rouges,
Le secrétaire
LES VACHES ROUGES
36 bis rue du Mont Mouchet
63000 CLERMONT-FERRAND
Le 16 août 2007
Monsieur Serge GODARD
Mairie de Clermont-Ferrand
10 rue Philippe Marcombes
63033 CLERMONT-FERRAND Cedex 1
Monsieur le Maire,
Depuis hier les résidents du quartier des Salins peuvent constater que nous n’avons plus de parc. Une sorte de cirque s’est installée sur ce qui reste de notre parc, à côté de la gare routière temporaire.
Le drôle de cirque s’appelle Le village des souris vivantes ( !). Ils proposent un zoo où les enfants peuvent jouer ( ?) avec des souris et des lapins. Ils proposent aussi des promenades à poney. Les deux poneys sont des juments qui ont des poulains qui tètent toujours. Les juments et leurs poulains sont enchaînées sur la pelouse que la mairie vient de planter. Bien sûr, elles ont tout mangé, puisque leurs propriétaires ne leur donnent pas à manger. Elles commencent à manger les arbustes. Elles n’ont pas d’eau non plus. Elles avaient si faim qu’une des juments et sa fille se sont sauvées aujourd’hui. Je les ai trouvées en train de brouter la pelouse de l’autre côté de la gare routière temporaire.
Une des juments a des cicatrices sur le dos, le résultat de porter trop d’enfants sur son dos, avec une selle inadaptée peut-être. Mais ce qui choque le plus, c’est de voir des poulains enchaînés. Pour pouvoir développer, et grandir comme il faut, un jeune cheval a besoin de courir, d’être libre au moins pendant ses deux premières années. Pour ces deux petites, ce n’est pas le cas.
Dans l’espoir que la mairie de Clermont-Ferrand ne restera pas éternellement sourde aux droits des animaux ,
Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l’expression de nos salutations distinguées.
Pour les Vaches Rouges,
La présidente
Clermont-Ferrand, le 16 août 2007
LES VACHES ROUGES
Jean-Marie FAVREAU
35 rue de la Liève
63100 CLERMONT-FERRAND
Monsieur le Maire
Mairie de Clermont-Ferrand
10 rue Philippe Marcombes 63033
Clermont-Ferrand Cedex 1
Monsieur le Maire,
Vous interdisez à notre association de tenir des stands dans les rues de Clermont-Ferrand. Vous nous envoyez des courriers où vous nous accusez d'être « un trouble à l'ordre public ». Vous nous accusez aussi de faire du« prosélytisme pour des causes non partagées par la population ». Vous refusez de nous recevoir à la Mairie.
Désirant apprendre les raisons de votre comportement répressif, une délégation de quatre membres de l'association s'est présentée à la Mairie le lundi, 25 juin, pendant les heures où les élus reçoivent le public.
Nous avons été reçus par Madame Mercier. Cette élue nous a donné l'impression d'ignorer tout de la protection animale (or nous ne lui avions même pas parlé des « droits » des animaux). Elle nous a cependant assurés qu'elle mettrait le compte rendu de notre entretien sur votre bureau.
Nous avons attendu votre réponse avec impatience. Nous attendions une explication, une ou peut-être deux raisons pour lesquelles vous nous interdisez d’exercer les droits fondamentaux des associations. Et puis, rien. Rien, sauf le 12 juillet, une communication aussi avare de mots que d’habitude de la part de votre adjoint, Monsieur Pascal GENET, où l’interdiction est renouvelée, sans raison précise.
Par ce présent courrier, nous renouvelons donc explicitement notre demande d’explication.
Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l'expression de nos salutations distinguées,
Pour les Vaches Rouges,
Le secrétaire
LES VACHES ROUGES
36 bis rue du Mont Mouchet
63000 CLERMONT-FERRAND
Le 16 août 2007
Monsieur Serge GODARD
Mairie de Clermont-Ferrand
10 rue Philippe Marcombes
63033 CLERMONT-FERRAND Cedex 1
Monsieur le Maire,
Depuis hier les résidents du quartier des Salins peuvent constater que nous n’avons plus de parc. Une sorte de cirque s’est installée sur ce qui reste de notre parc, à côté de la gare routière temporaire.
Le drôle de cirque s’appelle Le village des souris vivantes ( !). Ils proposent un zoo où les enfants peuvent jouer ( ?) avec des souris et des lapins. Ils proposent aussi des promenades à poney. Les deux poneys sont des juments qui ont des poulains qui tètent toujours. Les juments et leurs poulains sont enchaînées sur la pelouse que la mairie vient de planter. Bien sûr, elles ont tout mangé, puisque leurs propriétaires ne leur donnent pas à manger. Elles commencent à manger les arbustes. Elles n’ont pas d’eau non plus. Elles avaient si faim qu’une des juments et sa fille se sont sauvées aujourd’hui. Je les ai trouvées en train de brouter la pelouse de l’autre côté de la gare routière temporaire.
Une des juments a des cicatrices sur le dos, le résultat de porter trop d’enfants sur son dos, avec une selle inadaptée peut-être. Mais ce qui choque le plus, c’est de voir des poulains enchaînés. Pour pouvoir développer, et grandir comme il faut, un jeune cheval a besoin de courir, d’être libre au moins pendant ses deux premières années. Pour ces deux petites, ce n’est pas le cas.
Dans l’espoir que la mairie de Clermont-Ferrand ne restera pas éternellement sourde aux droits des animaux ,
Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l’expression de nos salutations distinguées.
Pour les Vaches Rouges,
La présidente