Friday, July 27, 2007
What's in a name?
Les Français aiment se compliquer la vie. Ils adorent remplir les formulaires, ils gardent leurs factures EDF pendant 20 ans, et leur façon de manger doit suivre des règles en béton. Il y a, naturellement, très peu de végétariens en France. Les quelques âmes assez courageuses pour dire Non! à la tête de veau et autres délices, sont ravies de découvrir qu'elles peuvent continuer de manger des soufflés au fromage. Ce sont des végétariens. Après quelques mois ou années, quelques végétariens décident de prendre l'ascenseur et monter à l'étape suivante. Ils s'appellent végétaliens, et ils doivent renoncer aux soufflés au fromage car les végétaliens ne consomment ni produits laitiers, ni oeufs. S'ils sont logiques, ils passent à la dernière étape, où ils s'appellent végans. Les végans refusent toute exploitation d'animaux, et ils ne portent ni cuir ni soie ni laine.
Il est fort possible que je me trompe dans ma description des étapes vers le véganisme. Chez nous c'est tellement plus facile. Les rosbifs n'ont que deux catégories, les végétariens et les végans. Les végétariens renoncent à la chair des animaux, et les végans, comme en France, refusent de les manger et de les exploiter. Les catégories sont assez floues, je crois. Il y a certainement des végétariens qui refusent en principe de s'offrir un cheval de course, et nombreux sont les végans qui portent toujours leurs vieux pulls en laine plutôt que les jeter.
Je me considère végane à 95%. Je ne serai jamais parfaite, donc je m'accorde une marge de 5% d'erreur. Il fait froid à 6h30 en hiver à Clermont-Ferrand, et je porte toujours mon pull irlandais quand je promène le chien. Il m'arrive aussi de manger une part de gâteau au chocolat fait avec des oeufs. Mais ça fait des lustres que j'ai jeté ou donné tout article en cuir, que je ne mets plus de lait dans mon thé, que je ne craque plus pour une glace magnum ou du Saint-Nectaire fermier.
Mais qu'importe le nom. Végétarien, végan, en passant par le végétalien pour corser l'affaire. L'essentiel, c'est ne pas voler de l'animal la seule chose qu'il possède: sa vie.
Il est fort possible que je me trompe dans ma description des étapes vers le véganisme. Chez nous c'est tellement plus facile. Les rosbifs n'ont que deux catégories, les végétariens et les végans. Les végétariens renoncent à la chair des animaux, et les végans, comme en France, refusent de les manger et de les exploiter. Les catégories sont assez floues, je crois. Il y a certainement des végétariens qui refusent en principe de s'offrir un cheval de course, et nombreux sont les végans qui portent toujours leurs vieux pulls en laine plutôt que les jeter.
Je me considère végane à 95%. Je ne serai jamais parfaite, donc je m'accorde une marge de 5% d'erreur. Il fait froid à 6h30 en hiver à Clermont-Ferrand, et je porte toujours mon pull irlandais quand je promène le chien. Il m'arrive aussi de manger une part de gâteau au chocolat fait avec des oeufs. Mais ça fait des lustres que j'ai jeté ou donné tout article en cuir, que je ne mets plus de lait dans mon thé, que je ne craque plus pour une glace magnum ou du Saint-Nectaire fermier.
Mais qu'importe le nom. Végétarien, végan, en passant par le végétalien pour corser l'affaire. L'essentiel, c'est ne pas voler de l'animal la seule chose qu'il possède: sa vie.
# posted by jaredcow @ 1:16 PM 
