Thursday, January 26, 2006
Lazare
Depuis des années j'apporte des oiseaux blessés à la clinique de la LPO à Clermont-Ferrand. Il faut téléphoner pour avoir des nouvelles de "son" patient. Les miens, sans exception, sont morts. C'est à dire aussi que ceux que j'y ai emmenés étaient dans une situation assez grave, sinon je les aurai gardés au calme chez moi. Au mois de novembre mon fils a trouvé un pigeon malade à Gerzat. Avec une amie ils l'ont emmené à la clinique. Pendant le trajet la fille tenait l'oiseau dans ses mains; l'oiseau était tellement malade qu'il ne bougeait pas. Les deux jeunes ne pensaient plus à cet oiseau qu'ils croyaient en train de mourir.
Hier, surprise. Une lettre adressée à mon fils pour lui informer que le pigeon a été guéri, et a été libéré le 1 janvier à Neschers. Ce pigeon avait de la chance, d'abord d'être guéri, et ensuite libéré à Neschers qui est dans une belle région agricole avec de grandes forêts. D'un oiseau banlieusard mal-aimé, malade, espérons qu'il devienne maître de son propre arbre et surtout qu'il apprenne à se nourrir comme un oiseau sauvage. Et qu'il soit heureux.
Hier, surprise. Une lettre adressée à mon fils pour lui informer que le pigeon a été guéri, et a été libéré le 1 janvier à Neschers. Ce pigeon avait de la chance, d'abord d'être guéri, et ensuite libéré à Neschers qui est dans une belle région agricole avec de grandes forêts. D'un oiseau banlieusard mal-aimé, malade, espérons qu'il devienne maître de son propre arbre et surtout qu'il apprenne à se nourrir comme un oiseau sauvage. Et qu'il soit heureux.