.comment-link {margin-left:.6em;}

Tuesday, June 14, 2005

 

Le chemin de la croix de Bilbo

Plusieurs fois par jour, Annie attache la laisse au collier de son petit chien, prend son panier, et descend dans la rue. Dans le panier il y a trois choses: une petite gamelle pour mettre de l'eau, un sac en plastique plein de croquettes, et un appareil photo. Si elle trouve Bilbo elle lui donnera à manger, mais aussi elle va le prendre en photo. Pour les journaux, dit-elle. Le problème actuel, c'est que nous ne voyons plus ce chien. Des SDF nous parlent de lui: Michel, qui est gentil avant d'avoir bu, m'a dit qu'il l'a vu l'autre jour dans le parc des Salins, et que son oeil est pire que jamais. Il a vu Alain en train de le battre, et il confirme que le chien est souvent attaché à un banc dans le parc toute la nuit. Si seulement on le voyait attaché au banc aujourd'hui, je n'hésiterais plus à l'emmener à l'APA.

La dernière fois que je l'ai vu, j'ai hésité, et il est parti. J'ai pensé que bien que sa vie soit insupportable, est-ce que ça serait mieux au refuge? Aujourd'hui je pense qu'au moins au refuge on pourrait soigner son oeil, ce que son maître était trop parasseux à faire.

Comments:
Couou Jane,

Je pense ceci, comme dit l'adage, "des deux maux, choisissons le moindre". Le refuge, comme son nom l'indique, serait, pour l'instant, une solution pour le martyre de Bilbo.
Tu sais ce que je t'ai déjà dit sur ton adresse e-mail perso...
Je suis l'histoire de ce brave chien de près, même si je suis loin. Sa bougie brûle déjà...
 
Post a Comment



<< Home

This page is powered by Blogger. Isn't yours?