Sunday, April 24, 2005
Action!
Préparer une table d'information donne la possibilité de s'exprimer artistiquement. Je suis assez fière de mes pancartes sur la vivisection, basées sur les photos d'International Campaigns. C'était surtout la photo du petit singe aux yeux cousus qui a arrêté la circulation.
-Est-ce qu'on peut signer quelque chose? demande la jeune femme. On lui donne un stylo et la pétition à la grande distribution. Elle part, soulagée, des affichettes à la main.
C'est comme ça tout l'après-midi. Je me sens un peu charlatan, jouer avec les émotions des gens. Qui ne serait pas ému devant une image des chats torturés à mort?
Quelquefois des gens disent qu'ils sont pro-vivisection, bien qu'ils soient choqués par nos images. Souvent ils travaillent dans l'industrie de la recherche sur les animaux. D'habitude ils sont polis.
Quelques fous furieux, quelques ivrognes. La pire est une femme qui a apporté des dizaines de documents contre la vivisection, et qui parle non-stop à Nicole, qui ne sait pas comment s'évader. Harry trouve la solution: il suggère qu'on présente la femme ennuyeuse à un homme furieusement pro-vivisection. Ils s'éloignent, chacun criant sourdement.
Un photographe de La Montagne arrive, et prend beaucoup de photos de nos photos. Puis il nous prend en photo - le rat, la vache et la chercheuse. La vache porte aussi une tenue de bloc opératoire, pour décaler les choses un peu.
J'ai oublié notre tirelire, dans laquelle les gens sont invités à mettre des pièces d'un euro. Jean-Pierre, le patron du bar où on avait essayé de faire le Café animal, nous donne la gamelle d'eau de son chien. On récolte 20 euros.
Vers 4 heures je ne peux plus, j'ai besoin d'un café. McDonald est juste à côté. Harry refuse d'y mettre les pieds. J'entre dedans et je fais la queue, derrière des gens qui ont commandé des choses répugnantes. Le café, cependant, n'est pas mauvais.
A cinq heures il commence à pleuvoir. Nous rentrons.
-Est-ce qu'on peut signer quelque chose? demande la jeune femme. On lui donne un stylo et la pétition à la grande distribution. Elle part, soulagée, des affichettes à la main.
C'est comme ça tout l'après-midi. Je me sens un peu charlatan, jouer avec les émotions des gens. Qui ne serait pas ému devant une image des chats torturés à mort?
Quelquefois des gens disent qu'ils sont pro-vivisection, bien qu'ils soient choqués par nos images. Souvent ils travaillent dans l'industrie de la recherche sur les animaux. D'habitude ils sont polis.
Quelques fous furieux, quelques ivrognes. La pire est une femme qui a apporté des dizaines de documents contre la vivisection, et qui parle non-stop à Nicole, qui ne sait pas comment s'évader. Harry trouve la solution: il suggère qu'on présente la femme ennuyeuse à un homme furieusement pro-vivisection. Ils s'éloignent, chacun criant sourdement.
Un photographe de La Montagne arrive, et prend beaucoup de photos de nos photos. Puis il nous prend en photo - le rat, la vache et la chercheuse. La vache porte aussi une tenue de bloc opératoire, pour décaler les choses un peu.
J'ai oublié notre tirelire, dans laquelle les gens sont invités à mettre des pièces d'un euro. Jean-Pierre, le patron du bar où on avait essayé de faire le Café animal, nous donne la gamelle d'eau de son chien. On récolte 20 euros.
Vers 4 heures je ne peux plus, j'ai besoin d'un café. McDonald est juste à côté. Harry refuse d'y mettre les pieds. J'entre dedans et je fais la queue, derrière des gens qui ont commandé des choses répugnantes. Le café, cependant, n'est pas mauvais.
A cinq heures il commence à pleuvoir. Nous rentrons.