Friday, February 04, 2005
Le Café Animal
C'était il y a un an, en janvier 2004, que nous avons inauguré Le Café Animal. Quel désastre! Ou plutôt, quelle histoire drôle. Les personnes ayant accepté notre invitation, en ordre d'arrivée: Un couple d' "amis des bêtes", membres du bureau de l'Association Protectrice des Animaux de Clermont-Ferrand; un homme qui est devenu de plus en plus aggressif après avoir compris que nous étions des végétaliens; une femme portant une écharpe en vison qui voulait faire de la publicité pour un livre sur l'élevage des vaches; et finalement, la présidente de l'APA elle-même.
J'avais envisagé un forum où on pourrait discuter librement sur la situation animale. Que nenni! Le seul sujet qui intéressait ces braves gens était le végétarisme (surtout le nôtre!). Tout le monde était d'accord: le végétarisme nuisait aux animaux car c'était contre la nature, c'était de la diététique et donc n'avait rien à voir avec la protection animale, et ils ne pouvaient pas discuter sérieusement avec des gens comme nous.
La femme à l'écharpe de vison était la première à partir, heureusement, car la vue de cette créature morte me rendait malade. En plus, Jean-Pierre le barman ne pouvait pas s'empecher de s'esclaffer chaque fois qu'il apportait un café ou un perrier, et ça me donnait envie de rire aussi, donc on aurait pu croire que nous n'étions pas sérieux du tout.
Je n'ai jamais compris pourquoi l'homme aggressif est venu. Quelques mois plus tard il s'est présenté à notre stand pour la Semaine Mondiale pour les Animaux de Laboratoire (SMAL), toujours en colère.
Les trois membres de l'APA ont décidé qu'ils avaient faim, et sont partis à la recherche d'un bon bifteck.
Quant à Jean-Pierre, il préférait le Café anglais, parce qu'il vendait plus de bière.
Et nous, nous avons décidé que Clermont n'était pas prêt pour un Café Animal.
J'avais envisagé un forum où on pourrait discuter librement sur la situation animale. Que nenni! Le seul sujet qui intéressait ces braves gens était le végétarisme (surtout le nôtre!). Tout le monde était d'accord: le végétarisme nuisait aux animaux car c'était contre la nature, c'était de la diététique et donc n'avait rien à voir avec la protection animale, et ils ne pouvaient pas discuter sérieusement avec des gens comme nous.
La femme à l'écharpe de vison était la première à partir, heureusement, car la vue de cette créature morte me rendait malade. En plus, Jean-Pierre le barman ne pouvait pas s'empecher de s'esclaffer chaque fois qu'il apportait un café ou un perrier, et ça me donnait envie de rire aussi, donc on aurait pu croire que nous n'étions pas sérieux du tout.
Je n'ai jamais compris pourquoi l'homme aggressif est venu. Quelques mois plus tard il s'est présenté à notre stand pour la Semaine Mondiale pour les Animaux de Laboratoire (SMAL), toujours en colère.
Les trois membres de l'APA ont décidé qu'ils avaient faim, et sont partis à la recherche d'un bon bifteck.
Quant à Jean-Pierre, il préférait le Café anglais, parce qu'il vendait plus de bière.
Et nous, nous avons décidé que Clermont n'était pas prêt pour un Café Animal.