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Sunday, January 21, 2007

 

The decline of violence?

Ce matin, je lis dans The Independent en ligne un article consacré à l'optimisme, où plusieurs notables écrivent sur les choses qu'ils trouvent positives dans le monde. J'étais frappée par les paragraphes qui soutiennent l'idée que la violence est en déclin dans le monde, étant donné que la violence, au moins en Auvergne, est toujours publique. Car ce matin on peut lire dans La Montagne le reportage sur la Saint-Cochon. Sous la photo de l'animal après avoir été brulé:

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"Tuaille". Le public est venu nombreux assister à la tuerie du cochon et au travail des "saigneurs".

Sous la photo des cinq Dalton, dont trois en tablier:

Hier, le maire de Besse a notamment reçu le sénateur Michel Charasse: le ministre délégué des Collectivités territoriales, Brice Hortefeux; Bernard Lapasset, le président de la Fédération française de rugby, et le préfet de la Région Auvergne, Dominique Schmitt.

(*) En présence également du président du Conseil général du Puy-de-Dôme, Jean-Yves Gouttebel; et des députés Jean-Paul Bacquet et Jean Michel; et de la sénatrice Michèle André.

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La Montagne n'a pas trouvé de place pour publier le communiqué des Vaches Rouges. Par contre, sur la même page que le reportage du sacrifice rituel du cochon, il y a la rubrique "Du Poil de la Bête", qui parle d'un jeune couple de bénévoles de l'Association Protectrice des Animaux, qui ont "accepté de choyer, dorloter trois chatons à leur domicile...."

Donc, les chatons méritent d'être dorlotés. Les cochons ne méritent qu'une mort honteuse sur la place publique.

Voici, maintenant, l'extrait choisi de l'article de The Independent, qui est bien sûr en anglais:


Steven Pinker

Psychologist, Harvard University; author, 'The Blank Slate'

The decline of violence

In 16th-century Paris, a popular form of entertainment was cat-burning, in which a cat was hoisted on a stage and slowly lowered into a fire. According to the historian Norman Davies, "the spectators, including kings and queens, shrieked with laughter as the animals, howling with pain, were singed, roasted, and finally carbonised". As horrific as present-day events are, such sadism would be unthinkable today in most of the world. This is just one example of the most important and under-appreciated trend in the history of our species: the decline of violence. Cruelty as popular entertainment, human sacrifice to indulge superstition, slavery as a labour-saving device, genocide for convenience, torture and mutilation as routine forms of punishment, execution for trivial crimes and misdemeanors, assassination as a means of political succession, pogroms as an outlet for frustration, and homicide as the major means of conflict resolution - all were unexceptionable features of life for most of human history. Yet today they are statistically rare in the West, less common elsewhere than they used to be, and widely condemned when they do occur.

Most people, sickened by the headlines and the bloody history of the 20th century, find this claim incredible. Yet as far as I know, every systematic attempt to document the prevalence of violence over centuries and millennia (and, for that matter, the past 50 years), particularly in the West, has shown that the overall trend is downward (though of course with many zigzags). What went right? No one knows, possibly because we have been asking the wrong question - "Why is there war?" instead of "Why is there peace?"

There have been some suggestions, all unproven. Perhaps the gradual perfecting of a democratic Leviathan - "a common power to keep [men] in awe" - has removed the incentive to do it to them before they do it to us. James Payne, author of The History of Force, suggests that it's because, for many people, life has become longer and less awful - when pain, tragedy and early death are expected (omega) features of one's own life, one feels fewer compunctions about inflicting them on others. The award-winning science writer Robert Wright points to technologies that enhance networks of reciprocity and trade, which make other people more valuable alive than dead. The Australian philosopher Peter Singer attributes it to the inexorable logic of the golden rule: the more one knows and thinks, the harder it is to privilege one's own interests over those of other sentient beings. Perhaps this is amplified by cosmopolitanism, in which history, journalism, memoir and realistic fiction make the inner lives of other people, and the contingent nature of one's own station, more palpable - the feeling that "there but for fortune go I..."

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Pour Peter Singer il y a une règle d'or: le plus qu'on sait, le plus qu'on pense, il est plus difficile à privilégier ses propres intérêts devant ceux des autres êtres sentients. Qui va expliquer ça aux sénateurs, aux députés, au préfet, et à tous les autres "penseurs" qui ont participé aux actes barbares sur un être sentient hier à Besse?


Saturday, January 20, 2007

 

Adieu Teddy

Teddy, un ami à Anaïs, est mort, heurté par une 4x4 qui ne s'est même pas arrêtée. C'était sur le même boulevard où Isabeau a été tuée, mais Teddy heureusement est mort sur le coup.
Pensez à mettre vos chiens en laisse en ville. Les chiens d'un certain âge n'entendent pas très bien, souvent comme Anaïs ils ont des cataractes, et leurs réflexes ne sont pas très speed. Comme nous après un certain âge.
Teddy a été enterré dans un jardin à Romagnat.
Sa maîtresse a déjà adopté un nouveau chien du refuge, Scoobie.

Thursday, January 18, 2007

 

Le cochon de Besse

La victime de la saint-cochon n'a qu'un jour qui reste à vivre. Samedi matin il sera amené dans la place publique et tué devant un public de crétins sadiques. Cette "fête" n'a rien de traditionelle, ayant été inventé il y a 14 ans pour attirer des touristes écervelés. Les "amis-des bêtes" et les auvergnats en générale ne réagissent pas. Au fond, ils aiment ça.

Le boulanger chic de notre quartier aime faire des gâteaux élaborés. Ce matin il avait créé d'adorables cochons roses. Sa femme dit fièrement qu'ils sont remplis de génoise et de crème patissière.

Comment un animal peut-il attirer des émotions si différentes? D'une part, moqué, méprisé, torturé, tué avec le maximum de cruauté. De l'autre part, son effigie mignonne est vendue pour plaire aux enfants. Mais dans les deux cas il n'est qu'un objet à finir croqué entre les dents carnivores d'un biped qui se croit au-dessus de tous les lois.

 

Qui a tué le Père Noël?

Antoinette aime jouer avec les fils électriques, c'est pourquoi souvent quand on allume la télé on ne voit qu'une tempête de neige. Zara a utilisé ses talents pour re-décorer l'arbre de Noël. Le 26 décembre, la guirlande électrique, trop grignotée et ré-arrangée, à cessé de marcher. Le 27 décembre le Père Noël, rélique vénérable et iconique, n'était plus à sa place en haut de l'arbre. Pendant les jours suivants, on l'a retrouvé en petits morceaux, une jambe ici, un bras là. La tête était derrière la porte des WC, son tronc avec sa petite costume rouge a été retrouvé dans la baignoire. Zara nie d'avoir perpétré un tel massacre. Il me semble en effet qu'il y avaient plusieurs coups de griffe dans ce crime.

Wednesday, January 03, 2007

 

New Year's Eve

N'ayant plus envie de passer le Saint-Sylvestre à regarder des gens en train de manger du foie gras, des escargots et des huîtres, j'ai invité les Vaches Rouges de Clermont-Ferrand à venir manger chez moi. Si tout le monde apportait un plat.....

On était huit personnes à déguster beaucoup de bonnes choses sans aucun cadavre à nous déprimer, et du bon champagne en plus.

Hervé qui était chasseur dans une autre vie, nous a raconté que la pire des choses c'est la chasse sous-marine. Quand on est sous l'eau on peut entendre le cri du poisson qui vient d'être blessé. Il a cessé de chasser après avoir été adopté par un chat. C'est ce qu'il dit de toute façon.

Happy New Year, surtout aux chasseurs repentis et aux omnivores qui n'ont pas peur de manger végétarien!

Tuesday, January 02, 2007

 

La crise des chats

Pour tout savoir sur la crise des chats, allez sur vacherouge.free.fr.

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